La scène deviendrait presque habituelle. Le candidat à la primaire de la gauche, Manuel Valls, a une nouvelle fois essuyé les protestations de manifestants, jeudi 26 janvier, lors de son dernier meeting de campagne à Alfortville (Val-de-Marne).Une quinzaine de personnes du collectif "Touche pas à ma ZEP" ont scandé un slogan du même nom, avant d'être évacués par les services de sécurité. "C'est rien comparé à la gifle reçue en Bretagne", a minimisé l'entourage de l'ancien Premier ministre au Figaro.VIDÉO - "Touche pas ma ZEP !", scandent plusieurs manifestants venus perturber le meeting de @ManuelValls à #Alfortville. Évacuation musclée pic.twitter.com/f0b1mdeYd9— Arthur Berdah (@arthurberdah) 26 janvier 2017Une nouvelle fois des perturbateurs dans le meeting de #Valls : "touche pas à ma Zep", hurlent des jeunes avant de se faire évacuer.— sophie brunn (@brunnsophie) 26 janvier 2017"49.3 on n'oublie pas"Ce n'est pas la première fois que Manuel Valls est confronté aux contestations du public. Le 20 janvier, lors d'un meeting au Trianon à Paris, des manifestants ont crié depuis le balcon de la salle de spectacle "49.3, on n'oublie pas". Trois jours plus tôt, c'est à Lamballe (Côtes d'Armor) que l'ancien Premier ministre avait reçu une gifle de la part d'une jeune homme. "Si je suis engagé, c'est parce que je n'ai jamais eu peur du contact avec mes compatriotes. (...) La démocratie, cela ne peut pas être la violence ", avait-il alors répondu.