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Primaire de la gauche : pour le dernier débat, pas de pugilat, mais des différences fondamentales

Pour le dernier débat télévisé de la primaire de la gauche avant le vote final dimanche, le pugilat annoncé par certains n'a pas eu lieu, mais des divergences fondamentales ont été à nouveau exposées.

Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le pugilat annoncé entre les deux candidats n'a finalement pas eu lieu (BERTRAND GUAY / POOL)

Pas de pugilat, mais des différences de fond à nouveau confirmées... Beaucoup s'est probablement joué mercredi 25 janvier dans le studio de la Plaine Saint Denis pour le dernier débat télévisé avant le vote final dimanche, qui désignera le candidat de la gauche pour l'élection présidentielle.

Manuel Valls est pris dans son propre piège

L'ordre avait été tiré au sort. Benoit Hamon a donc dégainé le premier : pour éviter la figuration en avril prochain, la gauche doit tourner le dos à l'ordre ancien et aux solutions qui ne marchent pas, dit il. Il se veut le candidat qui incarne un futur désirable, portant un imaginaire puissant. Le ton est donné.

Manuel Valls force le sourire. Mais le cogneur est déjà dans les cordes, gêné aux entournures par le costume qu'il s'est lui même taillé : celui de l'homme d'ordre, d'autorité et de responsabilité, souvent engoncé dans des arguments techniques.

Le "marchand de sable" s'est crédibilisé

Accusé hier d'être un marchand de sable, Benoit Hamon réussit à défendre avec aisance la crédibilité de son revenu universel, tout en soignant son profil écolo. Les attaques sur son islamo gauchisme ne sont pas réitérées.
Les électeurs diront dimanche qui des deux les a convaincu. Ensuite il faudra se rassembler. Les deux s'y sont engagé.

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