4 Vérités - Polémique Fillon : "Tout parlementaire ne doit plus pouvoir embaucher un proche", affirme Hamon
Benoît Hamon est l'invité de Caroline Roux sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce mercredi 25 janvier.
La courbe du chômage est inversée. Le pari de Manuel Valls et François Hollande est-il tenu ? "Non, il ne l'est pas. Mais la tâche était rude. Le bilan du quinquennat sur la question de l'emploi restera négatif, mais je me réjouis sincèrement qu'on ait une baisse du chômage", commente Benoît Hamon dans les 4 Vérités ce mercredi matin.
Pierre Gattaz juge que Benoît Hamon veut se passer de l'entreprise, dépenser plus et taxer plus. "Ça montre qu'il n'a pas lu grand-chose de mon programme. C'est le patron du Medef qui va recevoir Marine Le Pen et qui m'injurie grossièrement. Je ne ferais pas plus de commentaires", assène le finaliste de la primaire de la gauche.
"On distille un poison", estime Benoît Hamon après que son rival Manuel Valls le juge "ambigu" sur les questions de laïcité et de communautarisme. "Je trouve qu'en politique, surtout quand on est dans un exercice comme la primaire, qu'on doit se rassembler demain pour faire face à François Fillon et Marine Le Pen, ce n'est pas une attitude très responsable", a-t-il réagi. "Vous n'avez observé chez moi aucune déclaration qui vise à dénigrer Manuel Valls. Je me suis concentré sur ce qu'il proposait ou pas", a ajouté celui qui affrontera son rival ce mercredi soir sur France 2.
Une police de la discrimination
Le député des Yvelines "propose la création d'un corps de contrôle qui viennent dans une entreprise pour vérifier qu'il n'y ait pas discrimination à l'embauche, voir un propriétaire pour éviter la discrimination à l'accès au logement ou contrôler incognito des lieux (cafés, places, rues...) que certains interdisent aux femmes avec procès verbal et fermeture administrative".
Et d'insister : "Je regrette que ce type d'attaque soit le fait de gens de ma famille politique et ça me blesse moi et ça me blesse pour le PS".
En réponse aux accusations du Canard enchaîné sur les 600 000 euros en huit ans touchés par Pénélope Fillon pour un emploi fictif d'attachée parlementaire de François Fillon, Benoît Hamon a une solution "claire : que tout parlementaire n'ait plus le droit d'embaucher un membre de sa famille".
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