Législatives 2022 : ces cadres du PS qui s'opposent à l'union avec La France insoumise
Les discussions piétinent entre LFI et le PS, mardi 3 mai. Sur le terrain, des membres du parti se rebiffent. 1 000 cadres locaux et nationaux ont signé un courrier dans lequel ils dénoncent une reddition.
Le Parti socialiste (PS) n'a toujours pas rejoint la coalition à gauche en vue des élections législatives, en début de soirée, mardi 3 mai. "J'espère que d'ici la fin de la journée, en tout cas c'est la deadline qu'on s'est fixée, on sera en capacité d'aboutir", commente Manuel Bompard, député européen de La France insoumise (LFI). Si les socialistes peinent à conclure, c'est d'abord parce que sur le terrain, certains contestent. "Si on laisse faire, on va perdre des bastions socialistes, où on est bien représentés localement", estime un militant, à Brest (Finistère).
Bernard Cazeneuve menace de quitter le PS
La maire de Vaulx-en-Velin (Rhône), Hélène Geoffroy, réclame quant à elle l'accord des militants. Le PS et LFI ont des divergences sur l'Europe et la Russie. Si Michaël Weber, premier secrétaire de la fédération PS de Moselle, se dit "favorable à l'union", il estime être "pris au piège". Dans la soirée, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a menacé de quitter le parti en cas d'accord. Un peu après 19 heures, les discussions sont toujours en cours.
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