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Législatives 2022 : "S'il y a coalition" avec la France insoumise, "ça ne peut pas être une soumission", estime le sénateur socialiste Rachid Temal

L'élu rappelle que le Parti socialiste est "la deuxième force politique en matière d'élus locaux" même s'il reconnaît qu'il "faudra le refonder totalement". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le sénateur socialiste du Val-d'Oise estime que son parti ne doit pas renier ses convictions pour nouer un accord avec la France insoumise.  (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

"S'il y a coalition, ça ne peut pas être une soumission", a prévenu ce lundi 2 mai le sénateur socialiste Rachid Temal sur franceinfo, alors que les négociations entre le Parti socialiste et La France insoumise ont repris ce lundi matin en vue des législatives. 

Selon l'élu socialiste, une éventuelle coalition de son parti avec celui de Jean-Luc Mélenchon ne doit pas être "une soumission derrière un logo, au point de sacrifier les différentes formations politiques qui existent dans notre pays et agissent au quotidien".

>> DIRECT. Législatives 2022 : les négociations continuent entre le Parti socialiste et La France insoumise, les communistes attendus en début d'après-midi

Rachid Temal rappelle que le Parti socialiste est "la deuxième force politique en termes d'élus locaux en France avec cinq présidents de région, un tiers des départements et des centaines de communes". Il estime que "le PS ne peut pas disparaître à l'occasion des élections législatives, parce qu'il y a des choses à dire", même s'il reconnaît qu'"il faudra le refonder totalement".

"Oui à l'Union de la gauche, du moment qu'elle est sérieuse et plausible", déclare également le sénateur, qui conditionne cette union à "une base programmatique claire avec des engagements précis".

"On ne peut pas juste dire 'on se met à gauche ensemble', il y a des vraies questions de fond"

Rachid Temal

franceinfo

L'élu a également énuméré les désaccords, notamment sur la sortie en 2030 du nucléaire et la désobéissance aux traités européens. 

Le sénateur socialiste a enfin émis des réserves sur la méthode des négociations : "J'appelle à ce que tous les partis se retrouvent autour de la même table et décident des cinq mesures qu'on se voit porter ensemble. Sinon ce sera un jeu de dupes et l'addition sera payée par les Français".

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