Remaniement : "C’est un gouvernement de guerre contre la population, contre les plus précaires", dénonce Phillipe Poutou, porte-parole du NPA

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 13min
Remaniement : "C’est un gouvernement de guerre contre la population, contre les plus précaires", dénonce Phillipe Poutou, porte-parole du NPA
Remaniement : "C’est un gouvernement de guerre contre la population, contre les plus précaires", dénonce Phillipe Poutou, porte-parole du NPA Remaniement : "C’est un gouvernement de guerre contre la population, contre les plus précaires", dénonce Phillipe Poutou, porte-parole du NPA (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S.Chironi, G.Bornstein
France Télévisions
Invité du 19/20 info jeudi 18 janvier, le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Philippe Poutou, revient sur la composition du nouveau gouvernement, dont il juge les ministres "complètement déconnectés" alors que la société est "en crise".

Invité du 19/20 info, jeudi 18 janvier, Philippe Poutou revient sur le remaniement au sein du gouvernement. "C’est un gouvernement qui, plus ça va, plus il est droitier, plus il est réac, plus il est violent", déplore le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), ancien candidat à l’élection présidentielle. Interrogé sur la popularité de la nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati, Philippe Poutou dit au contraire que la ministre est "particulièrement impopulaire et même particulièrement discréditée, et à l’image d’un gouvernement où il y a que des nuls, des voyous, des tricheurs, des mis en examen".

"Un gouvernement de riches"

"C’est un gouvernement de guerre contre la population, contre les plus précaires, contre les plus modestes. C’est un gouvernement de riches avec une arrogance terrible", assure Philippe Poutou. Selon lui, les ministres et le président de la République n’ont plus les pieds sur terre et sont "complètement déconnectés" alors que la société est "en crise, avec de plus en plus de pauvreté, de précarité".

Le porte-parole du NPA critique le système judiciaire français, qui est "beaucoup plus sévère à l’égard des militants, à l’image des camarades de Sainte-Soline", plutôt qu’avec certaines personnalités politiques relaxées comme Olivier Dussopt. Il dénonce donc une "justice de classe" qui protège "les plus privilégiés" et qui a tendance à "taper très fort sur les gens qui contestent le système".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.