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L'Assemblée adopte le projet de loi de programmation du ministère de l'Intérieur qui augmente de 15 milliards sur cinq ans le budget de la police

Le texte, déjà voté au Sénat, a été adopté mardi en première lecture par 419 voix contre 116.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, assiste à la première lecture du projet de loi sur l'orientation et la programmation du ministère de l'Intérieur (Lopmi) à l'Assemblée nationale, le 22 novembre 2022. (THOMAS SAMSON / AFP)

L'Assemblée a largement approuvé, mardi 22 novembre, le projet de loi de programmation et d'orientation du ministère de l'Intérieur, qui prévoit 15 milliards d'euros supplémentaires sur cinq ans, un texte adopté avec le concours des LR et du RN malgré l'opposition d'une large partie de la gauche.

Le texte porté par le ministre Gérald Darmanin a été adopté en première lecture par 419 voix contre 116, et 35 abstentions. Les élus communistes, écologistes, et LFI ont unanimement voté contre, tandis que les socialistes se sont abstenus.

 Un texte déjà adopté au Sénat

Après le vote, le ministre a salué un texte "historique" donnant aux "policiers, gendarmes, pompiers et agents de préfecture" des "moyens pour protéger les Français". Le projet de loi avait déjà été confortablement adopté au Sénat (307 voix pour - dont les socialistes, 27 contre). Députés et sénateurs vont désormais tenter de s'accorder sur une version commune du texte en commission mixte.

Dans le détail, avec la hausse des crédits, 11 nouvelles unités de forces mobiles "spécialisées dans l'intervention rapide" seront créées. Et, pour assurer la sécurité dans les zones rurales, 200 brigades de gendarmerie.

Pour lutter contre la cybercriminalité, en constante augmentation, le texte permettra les saisies d'actifs numériques comme les cryptomonnaies. Le projet de loi ouvre aussi la possibilité pour certaines infractions de déposer plainte en visioconférence, et durcit la répression des outrages sexistes et sexuels.

Il présente en outre une feuille de route du ministère (sur le numérique, la formation, la place de Frontex dans le contrôle aux frontières nationales, etc.), sans valeur législative.

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