Accord des partis de gauche : "Le travail avance sur un programme de rupture", assure l'Insoumis Eric Coquerel

LE PS, PCF, EELV-Ecologiste et LFI appellent à "la constitution d’un nouveau front populaire" et à "des candidatures uniques dès le premier tour" des élections législatives anticipées.
Article rédigé par franceinfo
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Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, invité de franceinfo samedi 13 avril 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Le travail avance sur un programme de rupture", a assuré lundi 10 juin sur franceinfo Eric Coquerel, député Insoumis sortant de Seine-Saint-Denis, alors que les différents partis de gauche appellent à "la constitution d’un nouveau front populaire" et à "des candidatures uniques dès le premier tour" des élections législatives anticipées.

"Il n'y a qu'un programme de rupture qui peut empêcher le Rassemblement national de gagner cette élection", assène Eric Coquerel. Les partis se sont "mis d'accord" sur "une stratégie". "Nous, on parle d'Union populaire. Front populaire nous va très bien comme autre terme, admet l'Insoumis. C'est là-dessus que les forces de gauche sont en train de s'entendre. Ça peut être un moment historique pour le pays, parce que là, ça nous met dans la capacité de gouverner, d'être majoritaire dans un mois."

Emmanuel Macron "ne sera pas majoritaire"

Eric Coquerel insiste sur ce "moment historique" : "Pour la première fois de l'histoire de la République, un parti d'extrême droite est en capacité prendre la majorité dans ce pays par les urnes. Donc le moment est extrêmement dramatique." Il souligne qu'en "Europe c'est pareil. Donc c'est en France qu'il faut les arrêter".

L'ancien député insoumis estime qu'Emmanuel Macron "sera incapable de l'arrêter. Il ne sera pas majoritaire, il n'a aucune capacité à être majoritaire avec son camp à la fin du mois". Selon lui, "seule la gauche" peut contrer le RN, "mais elle peut le faire que si elle est sur un programme de rupture. C'est ça le grand enseignement, depuis quelques années, de la gauche qui est de retour dans ce pays grâce à Jean-Luc Mélenchon, grâce aux résultats de la Nupes". "Si tout ça se transforme, se fait à travers un nom qui est le Front populaire, je dis banco, C'est ça qui est l'enjeu", ajoute Eric Coquerel.

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