Politique : le remaniement du gouvernement d'Elisabeth Borne attendu en début de semaine prochaine

Article rédigé par Thibaud Le Meneec, Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
La Première ministre, Elisabeth Borne, à l'Elysée, le 14 juin 2022. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Après avoir échangé avec les présidents des groupes parlementaires et Emmanuel Macron, la Première ministre devrait annoncer la composition du nouveau gouvernement avant de prononcer sa déclaration de politique générale au Parlement.

Ce qu'il faut savoir

Le temps des concertations s'achève. Elisabeth Borne annoncera la composition du nouveau gouvernement en début de semaine, potentiellement dès lundi, a appris vendredi 1er juillet franceinfo de sources concordantes. Après avoir rencontré les présidents des groupes parlementaires pendant la semaine, la Première ministre s'est entretenue avec Emmanuel Macron vendredi pour discuter de la "composition d'un nouveau gouvernement d'action" et d'une "feuille de route", selon la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire. Ce direct est maintenant terminé. 

Un remaniement casse-tête. La composition de la liste de la prochaine équipe gouvernementale n'a rien d'évident. Entre les ministres battus aux élections législatives, l'affaire Damien Abad et la tentation de "prises de guerre" chez les autres partis représentés à l'Assemblée, le camp présidentiel doit jongler avec de nombreuses contraintes.

La France insoumise dément les accusations visant Eric Coquerel. Manuel Bompard l'a de nouveau assuré au micro de Public Sénat : "aucun témoignage, signalement" n'a été à ce jour "adressé" au comité contre les violences sexuelles de La France insoumise concernant des comportements inappropriés d'Eric Coquerel. Le nouveau président de la commission des finances de l'Assemblée nationale est "l'objet d'attaques (...) sur son comportement avec les femmes" depuis "plusieurs semaines". Mais le député LFI des Bouches-du-Rhône insiste aussi : "S'il y avait plusieurs témoignages circonstanciés, crédibles et sérieux, comme c'est manifestement le cas dans l'affaire Damien Abad, oui. (...) Mais pour l'instant, ces deux choses n'ont aucun rapport."