Nouvelle-Calédonie : l'hommage de Hollande aux faiseurs de paix
Après avoir participé au G20 en Australie, François Hollande est arrivé dimanche en Nouvelle Calédonie pour une visite de 36 heures. C'est la première fois que le président français se rend dans cet archipel du Pacifique, où doit se tenir d'ici 2018 un référendum d'autodétermination une échéance qui divise la classe politique locale.
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— Élysée (@Elysee) November 17, 2014
Ce lundi, le chef de l'Etat a entamé sa visite par quelques étapes symboliques. Il s'est successivement recueilli sur les tombes de Jacques Lafleur et de Jean Marie Tjibaou, les deux signataires des accords de Matignon conclus sous l'égide de Michel Rocard en 1988. Ces accords avaient mis fin à plusieurs années d'affrontements parfois sanglants.
Une usine symbole
"Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou ont fait un acte qui a changé le cours de l'histoire de la Nouvelle-Calédonie. (...) Ils ont su dépasser toutes les contraintes pour aller vers l'essentiel ", a-t-il souligné. Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou, "se sont levés et ont décidé de se serrer la main après les drames qu'ils avaient vécus et, aujourd'hui, ce sont nos coeurs qui se serrent ", a répondu le chef de l'Etat, saluant de nouveau la mémoire d'"hommes de coeur, de bien et de raison ".
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François Hollande s'est ensuite rendu dans le nord de l’île pour inaugurer une usine de traitement du nickel. Celle-ci doit produire à terme, quelque 60.000 tonnes de nickel par an, et représente un investissement de sept milliards de dollars. Le président de la République a souligné l'importance de ce site, "symbole fort du rééquilibrage " économique entre la riche Province du sud et celle du nord, peuplée majoritairement de Kanaks et gérée par les indépendantistes.
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