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Vidéo Notre-Dame-des-Landes : "Je ne polémique pas, moi, je cherche des solutions", répond Royal à Valls

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Notre-Dame-des-Landes : Royal à Valls: "Je ne polémique pas, moi, je cherche des solutions"
Notre-Dame-des-Landes : Royal à Valls: "Je ne polémique pas, moi, je cherche des solutions" Notre-Dame-des-Landes : Royal à Valls: "Je ne polémique pas, moi, je cherche des solutions" (FRANCE TELEVISIONS)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions

Manuel Valls a désapprouvé sa ministre Ségolène Royal, opposée au projet de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes, estimant même que sa position affaiblit l'autorité du gouvernement

Le dossier de l'aéroport Notre-Dame-des-Landes continue de créer des remous au sein du gouvernement. La ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, a assuré mercredi 26 octobre qu'elle ne cherchait pas à polémiquer en continuant à exprimer son opposition à l'aéroport, alors que le Premier ministre, Manuel Valls, lui avait reproché en matinée de contribuer à affaiblir "l'autorité de l'Etat".

"Je ne polémique pas, moi, je cherche des solutions", a déclaré Ségolène Royal à sa sortie du Conseil des ministres, assurant que "[sa] ligne, ça a toujours été la réconciliation entre la protection de l'environnement et le développement économique".

"Qui gouverne ? C'est le peuple. C'est le peuple qui gouverne dans une démocratie. Et c'est lui qui s'est exprimé", avait déclaré un peu plus tôt le Premier ministre, sur France Inter. Pour Manuel Valls, le référendum sur le projet d'aéroport a coupé court à toute nouvelle discussion sur le sujet : "Quand on respecte le peuple (...), on respecte les décisions, et la décision, c'est de construire cet ouvrage". Pour lui, céder aux zadistes, "c'est mettre en cause l'autorité de l'Etat"..

Le référendum "n'était pas la bonne question"

Ségolène Royal avait indiqué dimanche qu'il ne serait "pas judicieux de mobiliser des forces de l'ordre aujourd'hui pour défendre un projet qui n'est pas défendable et pour lequel il y a d'autres solutions, plus intelligentes et plus pragmatiques". Elle avait estimé que le référendum local qui s'est soldé par une victoire du "oui" au projet controversé "n'était pas la bonne question".

Quant au porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, il a assuré, mercredi, que ce sujet n'avait pas été abordé en Conseil des ministres.



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