Notre-Dame-des-Landes : les opposants ne lâchent rien
Des milliers de manifestants hostiles au projet d'aéroport se sont mobilisés. Et leur détermination à maintenir la pression ne faiblit pas.
Sympathisants, agriculteurs, militants... Ce samedi 9 janvier, ils étaient plusieurs milliers à bloquer le périphérique de la métropole nantaise (Loire-Atlantique). Tous étaient animés par une même idée : ils ne veulent pas du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. La mobilisation a été massive. "C'est important d'être là, parce qu'on n'en veut pas de cet aéroport. Il y en a déjà un, ça suffit", déclare une manifestante à la caméra de France 3.
"On veut rester chez nous"
L'aéroport en projet doit remplacer celui de Nantes. Cela fait maintenant des années que les opposants occupent la zone où doivent être construites les pistes. Ils appellent cet endroit la zone à défendre (ZAD). Onze familles et quatre agriculteurs y sont installés. Sylvain Fresneau pourrait bientôt faire l'objet d'une procédure d'expulsion. Il risque 1 000 euros d'amende par jour s'il reste. Mais cet éleveur refuse de partir : "Une exploitation, ça ne se stoppe pas du jour au lendemain. Il faut au moins deux ans pour changer, évoluer, en trouver une autre. Ce n'est pas ce qu'on a envie de faire. On n'a pas envie d'aller prendre la place de quelqu'un d'autre autre part. On veut rester chez nous."
Mercredi, le tribunal de grande instance devrait statuer sur les premières expulsions. Les opposants, eux, sont déterminés à maintenir la pression.
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