Notre-Dame-des-Landes : 300 zadistes expulsables dimanche
Quel sort sera réservé aux derniers zadistes de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ? L'ultimatum prend fin dimanche 1er avril. Les policiers et gendarmes vont-ils intervenir ? Que souhaitent faire les occupants du site ?
Pour les zadistes de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), pas question de partir. Ils construisent même une maison d'accueil pour leurs visiteurs. Le gouvernement a pourtant prévenu : dès ce dimanche 1er avril et la fin de la trêve hivernale, il pourra évacuer la zone. Une menace qui n'inquiète pas les occupants.
Comment le gouvernement va-t-il agir ?
Depuis une dizaine d'années, les zadistes se sont installés dans une centaine de lieux sur une zone de huit kilomètres de long et quatre kilomètres de large. Certains occupent les bâtiments en dur des paysans expropriés. D'autres ont construit des chapiteaux ou des cabanes en bois. Ils l'affirment, depuis l'abandon du projet d'aéroport, aucun habitant n'est parti. Ils seraient 300 et bien décidés à rester. À Notre-Dame-des-Landes, personne ne sait précisément quelles sont les intentions du gouvernement. Pour l'instant, la présence des gendarmes se limite à surveiller la route des chicanes.
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