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Main arrachée à Notre-Dame-des-Landes : un "incident" que le patron des gendarmes "regrette"

Le général Richard Lizurey s'est exprimé, vendredi, en marge d'une visite au centre d'entraînement de la gendarmerie à Saint-Astier (Dordogne).

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le général Richard Lizurey, le patron de la gendarmerie nationale, à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 17 mai 2018. (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

Un homme a été amputé de la main droite après avoir ramassé une grenade lors de heurts avec des gendarmes à Notre-Dame-des-Landes. Un incident que le patron des gendarmes déplore. "C'est un incident qui malheureusement fait partie des choses qui peuvent arriver, on le regrette", a déclaré le général Richard Lizurey, le patron de la gendarmerie nationale, vendredi 25 mai, en marge d'une visite au centre d'entraînement de la gendarmerie à Saint-Astier (Dordogne).

"Moi, je regrette que ce jeune homme ait perdu sa main, ce n'est pas du tout quelque chose que l'on intègre d'emblée dans notre opération. Au contraire, notre travail c'est d'abaisser le niveau de violence pour qu'il n'y ait aucun blessé ni d'un côté ni de l'autre", a déclaré le directeur général de la gendarmerie nationale au micro de France Bleu Périgord.

Enquête en cours

Les récits du drame se contredisent. Selon le parquet général de la cour d'appel de Rennes, mardi, un homme de 21 ans "s'est emparé d'une grenade lacrymogène jetée par les forces de l'ordre. Alors qu'il armait son bras pour lancer ce projectile en direction des gendarmes, l'objet a explosé". Le jeune homme a reconnu avoir ramassé la grenade, mais a nié avoir voulu la lancer sur les gendarmes. Les zadistes ont démenti cette version des faits, notamment le fait qu'il ait ramassé cette grenade "volontairement".

Une enquête a été confiée à la section de recherches d'Angers et l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) a été saisie afin de préciser les circonstances de cette intervention.

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