: Vidéo Les trois volte-face de Nicolas Sarkozy sur l’écologie
L’ancien chef de l’Etat est critiqué après une déclaration qui flirte avec les idées climatosceptiques.
Il avait commencé son mandat de président, en 2007, par le Grenelle de l’environnement. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy est accusé de draguer les climatosceptiques. Lors d’une rencontre avec des patrons, le candidat à la primaire a minimisé l’impact humain sur le réchauffement climatique : “Il faut être arrogant comme l’homme pour penser que c’est nous qui avons changé le climat…”, a-t-il dit, selon l’hebdomadaire Marianne. Ce n’est pas la seule de ses déclarations à trancher avec sa position du début de sa présidence, où il semblait ouvert à l’écologie. Comparatif en vidéo.
"Ca commence à bien faire"
S’il veut aujourd’hui manifestement déculpabiliser les entreprises sur leur impact sur le climat, Nicolas Sarkozy était bien plus offensif en 2007, quand il expliquait à la tribune de l’ONU qu’il serait “criminel” de ne rien faire pour lutter contre le réchauffement. De même, ses promesses lors du Grenelle semblaient bien loin quand, en 2010, il estimait devant des agriculteurs que “toutes ces questions d'environnement, ça commence à bien faire.”
Enfin, semble avoir changé d’avis sur le dossier crucial du gaz de schiste : l’interdiction de la fracturation hydraulique a été votée durant son mandat, mais lui assure qu’il ne faut pas renoncer à cette énergie.
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