Politique : quand l'ambition prime sur la loyauté
En politique, la loyauté et l'ambition ne font pas toujours bon ménage. En voici quelques exemples.
Les relations politiques sont souvent tumultueuses. Jacques Chirac et François Mitterrand ne faisaient pas exception. Le 1er avril 1976, alors Premier ministre, Jacques Chirac a déclaré : "Monsieur Mitterrand a jusqu'ici fondé sa tactique politique sur l'ambiguïté. Il serait temps qu'il dise clairement aux Français ce qu'il pense et ce qu'il veut." Le 8 janvier 1996, il tenait un tout autre discours : "Je retiens la force du courage, quand il est soutenu par une volonté. La nécessité de replacer l'homme au coeur de tout projet."
Des attitudes très changeantes en politique
François Fillon a aussi eu une attitude changeante envers Nicolas Sarkozy. "Ça fait un peu plus de vingt ans que je côtoie Nicolas Sarkozy, et je veux affirmer aujourd'hui qu'il est l'homme de la situation", clamait-il en meeting le 14 janvier 2007. Mais le 28 août 2016, François Fillon ne tenait plus les mêmes propos : "Il ne sert à rien de parler d'autorité quand on n'est pas soi-même irréprochable. Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen ?" Et l'on pourrait recenser les mêmes différences de discours de la part de Manuel Valls à propos de François Hollande...
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