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Vidéo Dupont-Aignan à "On n'est pas couché" : "Il n'y aura plus de contrôle au faciès quand les voyous seront en prison"

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le candidat souverainiste à l'élection présidentielle a défendu sa vision d'"un patriotisme tranquille, serein, de bon sens, humaniste" qui "règle les problèmes" et "peut gagner".

Nicolas Dupont-Aignan était l'invité de "On n'est pas couché", samedi 18 février au soir sur France 2. Le candidat souverainiste à l'élection présidentielle est revenu sur l'affaire Théo, du prénom de ce jeune homme qui accuse un policier de l'avoir violé avec une matraque lors d'une interpellation violente à Aulnay-sous-Bois, (Seine-Saint-Denis). L'affaire a relancé le débat sur les violences policières et a provoqué des manifestations de colère. 

La police doit être "irréprochable", a jugé le maire d'Yerres et député de l'Essonne, estimant qu'il y a eu "peut-être une bavure inacceptable", un "crime" qui mérite, selon lui, une "sanction impitoyable". Mais, en dépit de cet "événement dramatique", la police reste "remarquable", a jugé l'élu de banlieue. "Il n'y aura plus de contrôle au faciès quand enfin les voyous seront en prison", a tranché le candidat à la présidentielle.

Fillon, un "désastre", Macron, "creux comme un tambour"

Le président de Debout la France a également défendu sa vision d'"un patriotisme tranquille, serein, de bon sens, humaniste" qui "règle les problèmes" et "peut gagner"Et celui, qui se veut une alternative à droite au choix entre François Fillon et Marine Le Pen, n'a pas manqué de critiquer les favoris actuels des sondages. "Macron, c'est le successeur de Hollande, c'est un faux changement, c'est creux comme un tambour." 

François Fillon, c'est un "désastre", plombé par les soupçons d'emplois fictifs de son épouse et de deux de ses enfants. Celui qui a quitté l'UMP, ancêtre des Républicains, a fustigé "les primaires [qui] étaient vraiment l'escroquerie du siècle". Il y a vu "le retour du suffrage censitaire" à travers "un scrutin privatisé".

Surtout, Nicolas Dupont-Aignan a longuement insisté sur ses "différences" avec la présidente du Front national, avec qui il partage pourtant un discours anti-immigration. "Je n'accepte pas qu'on vienne dans mon pays (...) pour prendre de l'aide sociale sans travailler", a lancé celui qui voit dans "l'immigration non contrôlée" un "péril" pour "la cohésion républicaine".

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