Présidentielle : les piques et les clashs du débat
Près de dix millions de téléspectateurs ont assisté lundi 20 mars à des échanges plus ou moins tendus entre les cinq candidats à la présidentielle.
Un marathon, 3h30 de débat lundi soir à la télévision, mais seulement huit minutes consacrées aux affaires. François Fillon, mis en examen, préfère prendre les devants. Le candidat de la France insoumise, lui, refuse l'amalgame. Le financement de la campagne s'invite aussi dans le débat. Benoît Hamon demande des comptes à Emmanuel Macron. Jean-Luc Mélenchon ironise : "Il faut bien qu'il y ait un débat au PS".
Le Pen "droguée"
Des rires qui n'empêchent pas des échanges musclés sur la laïcité. Marine Le Pen et Emmanuel Macron ne s'épargnent pas. Sur la sécurité comme sur son programme économique, la candidate du Front national fait l'unanimité contre elle. Illustration avec Benoît Hamon : "Que vous soyez une droguée aux pages faits divers, c'est une chose, mais vous êtes candidate à la présidence de la République et je trouve que ce n'est pas très sérieux". Prochaine confrontation radiotélévisée le 4 avril, cette fois en présence des onze candidats à la présidentielle.
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