Mélenchon : Nicolas Sarkozy "s'extrême-droitise" et "prend le chemin" du Hongrois Viktor Orbán
-
"Ce qui est certain est que le président de la République est candidat déjà depuis
plusieurs mois"* , rappelle Jean-Luc Mélenchon. Et un candidat qui ne sait plus trop où il en
est : *"Il est perdu donc il essaye de trouver une base de masse là où il pense qu'il peut en
trouver une. Donc il essaye de se baser sur la haine, sur ce qu'il y a de plus misérable." *
Le candidat du Front de gauche attaque le président de la République, il corrige le terme droitisation en "extrême-droitisation" : *"Cela correspond à une tendance qu'on observe sur
tout le continent européen, la partie se joue à échelle européenne aujourd'hui." * Jean-Luc
Mélenchon rappelle que "Viktor Orbán (Premier ministre hongrois, ndlr) * était au départ le chef d'un parti de droite libérale qui
s'est extrême-droitisé pour reprendre le pouvoir"* , associant la dureté des annonces de
Nicolas Sarkozy à ce qui s'est passé en Hongrie et qui est en train de durcir le pouvoir.
Il défend son camp sur le barrage qu'il convient de faire, selon lui, à l'extrême-droite : *"Les
seuls qui tiennent la route, c'est le Front de Gauche, en prenant en charge la totalité du
discours qui est celui de l'humanisme républicain."* Ironique sur la candidature de Marine Le
Pen "de père en fille" , il préfère dire qu'à *"droite il y a un problème, c'est qu'ils ne résistent
pas tout le temps* [aux idées du Front national]". Jean-Luc Mélenchon explique qu'il lutte pour
"vacciner le reste de la société" : *"Attention, danger, ne vous laissez par emporter, il ne faut pas
accepter la xéonophobie et le racisme."*
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.