Procès des assistants parlementaire du RN : premier jour d’audience pour Marine Le Pen
Lundi 30 septembre marque le premier jour du procès de Marine Le Pen et de 24 autres membres ou ex-membres de son parti. "J'aborde ce procès avec beaucoup de sérénité, nous avons énormément d’arguments à développer pour défendre ce qui m’apparaît être la liberté parlementaire.", déclare Marine Le Pen. La justice reproche au Front national (devenu Rassemblement national) d’avoir organisé entre 2004 et 2016 un système de détournement d’argent du Parlement européen. Le montant du préjudice s’élève à au moins trois millions d’euros dont un tiers a été remboursé. Cet argent, destiné aux parlementaires, aurait financé les emplois d'assistants parlementaires dédiés à d’autres missions.
Des preuves accablantes ?
Cet argent destiné aux députés aurait financé l’emploi d’assistants parlementaires dédiés à d’autres missions. Ce détournement de fonds publics aurait permis de renflouer les caisses d’un parti qui était endetté. Dans un courrier adressé par le trésorier du FN à Marine Le Pen, celui-ci alarme sur les finances du parti et indique qu’ils doivent “faire des économies importantes grâce au parlement Européen.” En 2014, un député européen frontiste s’est alarmé de la situation indiquant dans un courrier : “Ce que Marine nous demande, équivaut qu’on signe pour des emplois fictifs.” Marine Le Pen encourt dix ans de prison et un million d'euros d’amende mais aussi dix ans d’inéligibilité.
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