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Présidentielle 2022 : Marine Le Pen propose de renationaliser les autoroutes et de privatiser une grande partie de l'audiovisuel public

La candidate du Rassemblement national promet une baisse de 10 à 15% du prix des péages si sa proposition est appliquée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Marine Le Pen lors du congrès du Rassemblement national à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 4 juillet 2021. (JEANNE MERCIER / HANS LUCAS / AFP)

Les deux propositions prendront sans doute une place importante dans sa campagne. Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national à l'élection présidentielle de 2022, propose de renationaliser les autoroutes et de privatiser une grande partie de l'audiovisuel public, dans une interview publiée par Le Figaro (réservée aux abonnés) mercredi 8 septembre.

La présidente du RN qualifie la gestion des autoroutes par le privé de "véritable spoliation des Français". Elle ne détaille pas par quel moyen elle compte récupérer leur gestion mais promet que "cela permettra de faire baisser de 10 à 15% le prix des péages" tout en ajoutant "un milliard et demi d'euros par an au budget de l'Etat", qu'elle compte affecter à des "politiques de réaménagement du territoire".

Quelques chaînes resteraient publiques

Elle affirme par ailleurs son intention de privatiser l'audiovisuel public, estimant qu'il est "de plus en plus difficile de distinguer [sa] spécificité" et mettant en doute le "besoin d’un audiovisuel public de cette taille". Marine Le Pen affirme que cette privatisation permettrait de "rendre aux Français" le montant de la redevance et "de consolider le secteur audiovisuel privé, qui subit la concurrence de plateformes".

Sa mesure ne vise cependant pas la totalité de l'audiovisuel : elle affirme qu'elle épargnerait Arte, "l'audiovisuel d'outre-mer" et "la voix de la France dans le monde", par lequel elle désigne sans doute RFI et France 24.

La candidate du RN estime que ces propositions "démontrent" qu'elle n'est "ni de droite, ni de gauche" et qu'elle "ne détermine pas la qualité d’une mesure par rapport à sa prétendue couleur politique".

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