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Marine Le Pen recueillerait 36% des intentions de vote des ouvriers à la présidentielle de 2012 selon un sondage IFOP

Les études d'opinion se suivent et se ressemblent. Le Journal du Dimanche publie une nouvelle enquête confirmant la percée de la présidente du FN dans la classe ouvrière.Le leader de la CFDT François Chérèque estime lui que "la montée de l'extrême droite est le "résultat de promesses sociales non tenues" mais invite à "ne pas céder à la panique".
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
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Marine Le Pen donne une conférence de presse au siège du Front National, à Nanterre, le 13 avril 2011. (AFP - Miguel Medina)

Les études d'opinion se suivent et se ressemblent. Le Journal du Dimanche publie une nouvelle enquête confirmant la percée de la présidente du FN dans la classe ouvrière.

Le leader de la CFDT François Chérèque estime lui que "la montée de l'extrême droite est le "résultat de promesses sociales non tenues" mais invite à "ne pas céder à la panique".

L'audience du Front National chez les ouvriers résulte d'une "perte de confiance dans la politique", estime le leader syndical dans le même hebdomadaire. "C'est le résultat de promesses sociales qui n'ont pas été tenues, sur le pouvoir d'achat, le 'travailler plus' ou sur l'industrie", analyse-t-il.

"Il y a une déception et une remise en cause de la parole politique qui poussent vers les réponses démagogiques. Ce n'est pas fini. La prime de 1.000 euros annoncée par le gouvernement va renforcer la défiance car seule une minorité de personnes pourront la toucher", poursuit M. Chérèque.

Petit différend entre la fille et le père
Seule ombre au tableau pour Marine Le Pen en ce week-end pascal, la prise de position de son père, Jean-Marie Le Pen, au sujet de l'exclusion d'un élu du parti pour une photo où il fait le salut nazi.

Agé de 21 ans, élu FN au conseil régional de Rhône-Alpes, Alexandre Gabriac avait été convoqué mardi devant la commission des conflits du parti, dont fait partie Jean-Marie Le Pen , et cette instance avait préconisé un blâme. Mais la présidente du FN, qui se trouvait en vacances en Thaïlande, a décidé de l'exclure, comme elle l'avait laissé entendre dès le début de l'affaire, fin mars.

"Je pense que c'est une réaction rapide et qu'elle ne possédait peut-être pas tous les éléments d'information", a estimé Jean-Marie Le Pen, invité du Blog Politique sur LCI, ajoutant que selon lui, il n'y avait pas motif à exclusion.

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