Cet article date de plus de deux ans.

"Ma voix compte" : Béatrice et Benoît vivent avec moins de 1 000 euros par mois

Publié
Temps de lecture : 1min
"Ma voix compte" : Béatrice et Benoît vivent avec moins de 1 000 euros par mois
"Ma voix compte" : Béatrice et Benoît vivent avec moins de 1 000 euros par mois "Ma voix compte" : Béatrice et Benoît vivent avec moins de 1 000 euros par mois (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - N. El Khaouafi, O. Labalette, F. Labigne
France Télévisions

Béatrice et Benoît résident avec leur fils à Reims, avec pour seul revenu la pension d'handicapé du mari. Malgré leur situation très précaire, ils n'attendent rien de l'élection présidentielle à venir.

"À partir du moment où on est dans une classe sociale où on touche moins de 1 000 euros, on est des cas sociaux", assène Benoît, 55 ans. Son épouse Béatrice, 50 ans, avec qui il réside à Reims (Marne), raconte qu'elle "vit de la pension handicapé de mon mari, qui est de 900 euros. Nous sommes trois, j'ai un fils de 16 ans. C'est très difficile". Pour elle, qui explique sauter régulièrement des repas, un thème de préoccupation se dégage dans cette présidentielle : "la misère".

"Nous, les gueux, on ne nous écoute pas"

Béatrice paye de la viande à son fils mais se contente, avec son mari, du stock de pâtes qu'elle montre dans son placard. Le couple n'attend rien de cette élection présidentielle. "Nous, les gueux, le bas peuple du bas de l'échelle, on ne nous écoute pas", déplore Benoît, qui ne vote plus depuis trente ans. Pour lui, la clé du problème se situe dans l'accès aux diplômes, pour obtenir ensuite un emploi. "On ne demande pas grand-chose, nous, mais d'avoir une vie décente", résume Béatrice.

"Ma voix compte" est une série de reportages qui donne la parole aux citoyens. Les équipes de reportage de franceinfo canal 27 ont sillonné les territoires pour aller à la rencontre des Français afin de les questionner sur leurs préoccupations et attentes vis-à-vis de la politique et en particulier des candidats à la présidentielle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.