: Vidéo Élections municipales : "Pas d’accord politique avec La République en marche" ou "le Rassemblement national", affirme Christian Jacob

"À partir du moment où il y a un accord politique, ça n’est pas acceptable pour nous", a déclaré Christian Jacob, nouveau président du parti Les Républicains (LR), lundi 14 octobre sur France Inter, au sujet de la possibilité d'alliances entre des candidats LR et La République en marche pour les élections municipales de mars 2020.

"Nous devons être candidat sous nos couleurs, c’est-à-dire pas d’accord politique avec La République en marche, pas plus d’ailleurs et encore moins avec le Rassemblement national", a déclaré Christian Jacob, également chef de file des députés LR. Mais, a tempéré le nouveau président des Républicains, "nous investissons des maires qui, eux, vont choisir leur équipe. Moi j’ai été maire élu et réélu à trois reprises, ça n’est jamais une commission d’investiture qui m’a expliqué comment je composais ma liste".

Nous incarnons et nos maires qui sont en place incarnent un savoir-faire et une confiance avec leurs concitoyens qui seront, je pense, renouvelés.

Christian Jacob

Les municipales de l'année prochaine sont d'ailleurs "un enjeu déterminant" pour Les Républicains, a souligné Christian Jacob, l'objectif étant "de rester majoritaire sur les territoires".

Opposé à une primaire pour la présidentielle

Élu président de LR avec 62,58% des voix dimanche, Christian Jacob a expliqué vouloir "incarner la droite". "Le peuple de droite existe en France et il n'est pas représenté aujourd'hui par Emmanuel Macron et par La République en marche", qui ont montré, selon lui, leur "incapacité à porter les réformes économiques".

Interrogé sur la possibilité d'une primaire au sein des Républicains pour la présidentielle de 2022, le nouveau patron du parti a affirmé y avoir "toujours été opposé". "Je l'étais avant-hier, hier et aujourd’hui."

En règle générale, quand on importe des solutions de la gauche, ça nous réussit rarement.

Christian Jacob

"Ce système qui consiste à dire : 'Il faut d'abord diviser pour mieux rassembler après', on a envie de dire : 'Et si on rassemblait tout de suite ?'", a déclaré Christian Jacob, tout en assurant qu'il n'avait pas l'intention de se présenter à la présidentielle de 2022. "Il n'y a pas beaucoup d'ambiguïtés sur ce sujet", a-t-il affirmé.