Cet article date de plus de six ans.

Quand Eric Ciotti coupe la ligne téléphonique de son ancien ami Christian Estrosi

Jadis très proches, les deux pontes de la droite des Alpes-Maritimes sont désormais des ennemis politiques.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Christian Estrosi et Eric Ciotti, à Nice, le 14 avril 2016. (MAXPPP)

Naguère, ils furent des amis très proches. Mais aujourd'hui, Christian Estrosi et Eric Ciotti sont en pleine guerre froide. Dans une longue enquête consacrée aux rapports entre les deux hommes forts de la droite niçoise, dimanche 12 novembre, le JDD révèle une anecdote croustillante : Eric Ciotti, secrétaire départemental de la fédération LR des Alpes-Maritimes, a décidé de ne plus prendre en charge les factures de téléphone et les frais d'entretien de photocopieuse de la permanence de Christian Estrosi, accusé d'être trop ouvertement pro-Macron.

"Du niveau d’une cour d'école"

"En tant que secrétaire départemental, j’ai considéré qu’à partir du moment où il avait apporté son soutien à nos adversaires, je n’avais plus à payer 4 000 euros par mois de frais pour sa permanence", explique Eric Ciotti dans les colonnes du JDD. La situation est d'autant plus cocasse que Christian Estrosi n'est autre que le président de ladite fédération... Furieux, il s'en est d'ailleurs ému au siège national du parti. Mais à Paris, la rivalité entre les deux hommes ne semble guerre passionner. "C’est du niveau d’une cour d’école", commente une source de la rue de Vaugirard auprès du JDD.

Très proches il y a une dizaine d'années, Christian Estrosi et Eric Ciotti ont vu leur relation se dégrader progressivement. Au-delà d'une simple lutte de pouvoir, leur rivalité a pris un tour plus politique depuis la dernière campagne présidentielle, le maire de Nice ne cachant pas son hostilité à la ligne de droite dure incarnée, entre autres, par Eric Ciotti au sein du parti Les Républicains.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.