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Vidéos Primaire à droite : "Sarkozy s'est fait avoir..." La grande déprime des supporters de l'ex-président

Ils n'ont pas dissimulé leur colère et leur déception après la défaite de leur candidat au premier tour, dimanche soir.

Article rédigé par Violaine Jaussent
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des supporters de Nicolas Sarkozy dans son QG, au soir du premier tour de la primaire à droite, dimanche 20 novembre 2016.  (ERIC FEFERBERG / AFP)

Colère, tristesse, désarroi... Les supporters de Nicolas Sarkozy se sont effondrés à l'annonce des résultats du premier tour de la primaire à droite, dimanche 20 novembre. L'ex-président est arrivé troisième, et ne participera donc pas au second tour, dimanche 27 novembre, devancé par François Fillon et Alain Juppé.

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Larmes et désarroi

Des mines déconfites, des visages blêmes et des larmes : nombre de militants s'enlacent et pleurent à l'annonce des premiers résultats. Hugo Clément, journaliste pour l'émission "Quotidien", a filmé leur tristesse.

"On a été tout le temps sur le terrain, on y a cru jusqu'au bout..." La voix tremblante, une jeune femme qui soutenait Nicolas Sarkozy s'effondre devant une journaliste du Figaro.

Colère contre les journalistes

Cette même journaliste interroge ensuite une jeune femme blonde, qui s'en prend aux médias. "Vous êtes là, comme des vautours !", s'emporte-t-elle. Et d'ajouter, furieuse : "Vive la presse de gauche !"

"Dehors les journalistes, parce qu'ils ont tous voté à gauche !", s'exclame une autre. Car si leur candidat est éliminé, certains estiment que c'est de la faute de la gauche, qui a participé au scrutin. "Sarkozy s'est fait avoir, il n'en voulait pas de cette primaire ouverte", lance Benjamin, interrogé par l'AFP.

L'amertume face à la participation d'électeurs de gauche

A 21h30, le journaliste de France 2, Jeff Wittenberg, interviewe Charles-Henri Alloncle, responsable des Jeunes avec Nicolas Sarkozy. Lui aussi assure que le mauvais score de l'ex-président est lié à la participation à la primaire d'électeurs qui se déclarent de gauche. Pourtant, ces derniers ne représentent qu'une faible part des participants (15% selon un sondage Elabe pour BMTV). "On ne comprend pas", souffle-t-il, refusant d'admettre la défaite.

La déception de Charles-Henri Alloncle, responsable des jeunes pour Nicolas Sarkozy
La déception de Charles-Henri Alloncle, responsable des jeunes pour Nicolas Sarkozy La déception de Charles-Henri Alloncle, responsable des jeunes pour Nicolas Sarkozy

Une demi-heure plus tard, leur champion, ému mais s'efforçant de sourire, prend la parole pour reconnaître sa défaite et annoncer son soutien à François Fillon pour le second tour. Remerciant l'assistance, l'ex-président explique qu'il pourrait prendre du recul par rapport à la vie politique, sous des "bravo" et "Nicolas".

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