Primaire de la droite : Jean-Frédéric Poisson n’est pas exclu
Jean-Frédéric Poisson peut continuer sa campagne. La Haute autorité de la primaire de droite lui a pardonné ses propos ce mercredi 26 octobre. Portrait du président du Parti chrétien-démocrate.
Jean-Frédéric Poisson savoure le moment. 500 personnes ont fait le déplacement à Écully (Rhône), un record depuis le début de la campagne de la primaire de la droite. Pendant 1h30, il déroule son programme autour d'idées résolument conservatrices. "Être moderne, c'est être traditionnel", assène-t-il. Un discours qui fait mouche auprès d'un électorat en majorité catholique. Le président du Parti chrétien-démocrate, fondé par Christine Boutin, est l'invité surprise de la primaire de la droite. Le grand public l'a découvert lors du premier débat télévisé entre les sept candidats. Depuis, l'homme court d'un média à l'autre.
"Le souci de dire ce que je pense"
Mais à peine sorti de l'anonymat, il crée la polémique. Il évoque la soumission d'Hillary Clinton au lobby sioniste. Jean-Frédéric Poisson présente ses excuses, mais suscite le tollé. À l'Assemblée, ses propos n'ont surpris personne. L'élu des Yvelines a acquis le respect de nombreux députés, mais il n'en demeure pas moins très critiqué. Le député est inclassable : antilibéral, pro-syndicats, souverainiste. Il combat le mariage homosexuel et le droit à l'avortement. Il affirme aussi qu'il se sent parfois plus proche du FN que du parti les Républicains. "J'ai le souci de dire ce que je pense", affirme-t-il. Sa stratégie n'a pas encore convaincu. Jean-Frédéric Poisson plafonne à 1% dans les sondages.
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