Présidentielle 2022 : "Mon adversaire, ce n'est pas Bertrand, c'est l'immobilisme de Macron", estime Pécresse
La présidente de la région Île-de-France était l'invitée des "4 Vérités" lundi 6 septembre. L'occasion pour Valérie Pécresse de revenir sur l'ouverture imminente du procès des attentats du 13-Novembre, mais également sur la primaire de la droite et la présidentielle 2022.
Sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, est revenue lundi 6 septembre, sur l'ouverture, dès mercredi, du procès des attentats du 13-Novembre. "Il y a un avant et un après 13-Novembre", a dans un premier temps assuré celle qui est aujourd'hui candidate à la primaire de la droite, en vue de la présidentielle de 2022. "On a voulu tuer la fête, on a voulu tuer notre mode de vie. C'est une guerre de civilisation que les terroristes mènent avec ces attentats", a estimé Valérie Pécresse, qui attend de la justice "qu'on puisse faire notre deuil". "Pour faire notre deuil, il faut que la société française sorte de ce procès en étant armée face à cette menace, c'est-à-dire avec des nouvelles lois qui nous permettent de lutter contre ces menaces intérieures." Et de renchérir : "Face à l'islamisme, il faut aller beaucoup plus loin, beaucoup plus fort."
La droite peut-elle l'emporter à la prochaine présidentielle ?
Également interrogée sur la course à l'Élysée, dans laquelle elle s'est elle-même lancée, Valérie Pécresse a assuré que "les solutions de la droite sont les bonnes pour le pays. On parle de terrorisme, on parle de fermeté, on parle de respect et d'autorité. [...] Vous voyez bien que le président de la République, aujourd'hui, est contraint de venir sur les terrains qui sont ceux de la droite". Et de souligner : "Ce que je pense, c'est que les Français préféreront l'original à la copie." Questionnée sur le nombre de candidats en lice à la primaire de la droite et le cas de Xavier Bertrand, Valérie Pécresse a tenu à insister sur le fait qu'elle n'a "pas d'adversaire dans [sa] famille politique. Mon adversaire, ce n'est pas Xavier Bertrand, c'est l'immobilisme d'Emmanuel Macron et la démagogie de Marine Le Pen". Et de conclure : "Mon objectif est de rassembler le plus largement possible pour pouvoir proposer un projet pour la France."
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