4 Vérités - NKM se demande "quand François Hollande travaille"
Nathalie Kosciusko-Morizet est l'invitée de Caroline Roux sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce mercredi 12 octobre.
Dans les 4 vérités ce mercredi matin, Nathalie Kosciusko-Morizet commente la sortie du livre de confessions de François Hollande Un président ne devrait pas dire ça. "On se demande quand est-ce qu'il arrête de se confesser ? Et quand est-ce qu'il travaille surtout ? Il a vu 61 fois les journalistes et c'est le deuxième de ce genre en un mois. Il passe son temps à voir des journalistes !"
François Hollande voudrait qu'on retienne de son quinquennat son courage. "Pour le moment, on est plutôt parti pour retenir des confessions, estime la candidate à la primaire de la droite. Le courage, ça se prouve, ça se démontre par des actes. Et le courage comme les vertus, ça ne se proclame pas. Les gens qui vous disent qu'ils sont honnêtes ou courageux, en général, il faut soulever l'arrière pour voir ce qu'il y a vraiment".
François Hollande dit dans ce livre "la femme voilée d'aujourd'hui sera la Marianne de demain". "Cette phrase est ambiguë, selon la députée LR de l'Essonne, et son ambiguïté mérite d'être levée. S'il veut dire que la femme voilée d'aujourd'hui a vocation à s'émanciper et incarner un jour la Marianne visage découvert et sûr d'elle-même, ça me va. Si ce qu'il veut dire c'est que demain on pourrait prendre Marianne et la voiler, je ne suis pas d'accord".
Elle veut sortir du burkini et des Gaulois
Demain jeudi, NKM va participer au premier débat de la primaire de la droite. Elle attend de ce débat "des discussions sur le contenu de chacun des projets". Dans cette campagne, elle "essaie, et ça progresse, de faire entrer des sujets qui n'y sont pas, de partager une vision plus optimiste que les autres. Je ne veux pas qu'on ne parle que du burkini ou des Gaulois. Je veux qu'on parle de l'éducation, de la santé, de la dépendance, de la transformation numérique du monde du travail".
Nathalie Kosciusko-Morizet fait une proposition de loi contre le salafisme ce mercredi pour combattre "les mouvements de radicalisation politico-religieuse à la racine. Les lois en place ne sont pas suffisantes. On a un dispositif qui permet de lutter contre ceux qui appellent explicitement à la violence, mais il y a une zone grise en amont de l'appel à la haine dans laquelle on ne peut rien faire. Ma proposition de loi vise à donner les moyens de s'attaquer à cette zone grise".
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