Les Républicains, première force d'opposition divisée
Ayant davantage d’élus, le parti Les Républicains garde son rôle de premier opposant. Mais le parti est divisé entre une opposition dure ou constructive. Illustration dans les Alpes-Maritimes.
Michèle Tabarot le sait, elle revient de loin. Distancée de cinq points au premier tour des législatives par la candidate La République en marche, la députée sortante LR était donnée perdante. Elle rempile finalement pour un quatrième mandat.
"Je pense que c'est l'expérience, je pense aussi que c'est le repère pour les électeurs, le fait de connaître quelqu'un, de ne pas se dire on se lance dans la grande aventure de la communication autour d'un nouveau président et d'un nouveau parti", analyse la députée de la 9e circonscription des Alpes-Maritimes.
Il faut choisir son camp, estime Eric Ciotti
À l'image de Michèle Tabarot, les candidats LR ont bien résisté dans les Alpes-Maritimes. Ils conservent 6 circonscriptions sur 9, mais tous ne partagent pas le même objectif. Marine Brenier, la protégée de Christian Estrosi, n'avait pas de candidat LREM face à elle et elle compte bien rendre la main tendue.
Réélu pour la troisième fois, Éric Ciotti estime que ceux qui pactisent avec le parti du président quittent les Républicains. Les législatives à peine terminées, tous ces députés se retrouveront mercredi 21 juin à Paris pour une réunion de groupe qui s'annonce déjà très tendue.
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