Rentrée politique : un air de campagne, à huit mois des présidentielles
Dans 34 semaines, le prochain Président de la République sera connu. Les Français auront voté pour un homme ou une femme. Avant cela, une campagne féroce s'annonce.
Ils chantent la résistance. Mais s'il fallait résumer en un mot la rentrée de Jean-Luc Mélenchon, ce serait "abstention". Le chef de file de LFI veut que tout le monde se rende aux urnes. Pendant ce temps, Anne Hidalgo laisse ses troupes dans l'attente. Mais la maire socialiste de Paris est entourée comme si elle était déjà en campagne. Cette dernière pourrait dévoiler ses intentions en septembre. "Il faut peser et mesurer ce qu'on peut apporter", devise-t-elle. Le maire du Mans, Stéphane Le Fol, s'est déjà déclaré. Les adhérents trancheront lors d'une primaire en interne.
Ne pas ajouter des candidatures
C'est justement la question des primaires qui agite la droite, marquée par la dispersion. Michel Barnier et Philippe Juvin à La Baule, Eric Ciotti dans le sud-est, et arrive Valérie Pécresse. Tous militent pour une primaire. "Il faut un ou une candidate à la fin. Je ne connais pas d'autres moyens pour départager, on va pas tirer à pile ou face", analyse-t-elle. Xavier Bertrand s'y oppose. Quant à Laurent Wauquiez, il juge que la division à droite est un poison, il ne veut pas ajouter une candidature de plus.
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