Élections régionales 2015 : ni retrait, ni fusion pour Les Républicains
Si le parti socialiste a fait le choix de donner comme consignes aux candidats arrivés 3e de se retirer, le parti Les Républicains, lui, adopte une autre ligne de conduite : ni fusion, ni retrait.
Si le PS se retire là où il n'est pas en position de gagner, la stratégie du parti Les Républicains est bien différente. Nicolas Sarkozy a été très clair : il n'envisage ni retrait, ni fusion. La région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon illustre on ne peut mieux cette situation. Le candidat Les Républicains/UDI/Modem Dominique Reyné y arrive en troisième position avec 18,84 % des voix, loin derrière Louis Aliot et le Front national qui culmine à plus de 31% des suffrages. Pour autant, pas question pour lui de retirer sa liste.
Une consigne claire
Une stratégie qui ne fait pas tout à fait l'unanimité. À onze heures ce matin, les ténors du parti Les Républicains arrivent au bureau politique, à Paris. À l'issue d'une réunion d'une heure, la consigne est claire Luc Chatel, devant les caméras de France 2, explique ainsi que "le bureau politique des républicains exclut donc tout retrait, toute fusion, toute alliance, tout accord qui donnerait le sentiment aux Français que l'on voudrait leur confisquer l'élection par des arrangements tactiques". Mais cette stratégie ne met pas tout le monde d'accord.
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