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Le Premier ministre a accusée lundi Martine Aubry d'avoir pris la tête d'un "front du refus stérile"

Venu soutenir devant 2.000 militants Alain Marleix, tête de liste UMP en Auvergne, le Premier ministre a affirmé que "celle qui a lancé les 35 heures n'est pas la mieux placée pour se faire l'avocate" de ceux et celles "qui travaillent 70h par semaine dans leurs exploitations".M.Fillon s'est aussi félicité de son action en faveur de l'industrie.
Article rédigé par Jean-Claude Rongeras
France Télévisions
Publié
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François Fillon (France 2)

Venu soutenir devant 2.000 militants Alain Marleix, tête de liste UMP en Auvergne, le Premier ministre a affirmé que "celle qui a lancé les 35 heures n'est pas la mieux placée pour se faire l'avocate" de ceux et celles "qui travaillent 70h par semaine dans leurs exploitations".

M.Fillon s'est aussi félicité de son action en faveur de l'industrie.

A Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme), après avoir vanté le travail de son gouvernement pour "créer les conditions de modernisation de l'agriculture française", le Premier ministre a raillé la gauche qui, "entre 1997 et 202" n'avait pas "de politique industrielle" prenant les exemples de "la fermeture de (l'usine Renault) de Vilevoorde et "le mouvement de délocalisation de toutes les activités de Renault".

Sur l'emploi aussi le Premier ministre a rejeté les critiques du PS, relevant que même s'il demeure élevé "le taux de chômage est revenu au niveau où il était en 1999", à une époque où "le taux de croissance était de 3%".

Délinquance: plus d'affaires élucidées qaund la droite gouverne
Alors qu'il venait aider le secrétaire d'Etat à l'Intérieur, François Fillon a aussi récusé les "leçons" du PS en matière de lutte contre la délinquance. "2002, après cinq années de gestion socialiste (...) une affaire sur quatre était élucidée. Sept ans après, grâce à Nicolas Sarkozy, grâce à l'engagement aujourd'hui de Brice Hortefeux, la délinquance générale a reculé, et on élucide plus d'une affaire sur trois", a-t-il assuré.

A ses côtés à la tribune, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a jugé qu'il était "temps de faire taire les professionnels du pessimisme".

Alors que les sondages sont mauvais pour la majorité, qui contrôle aujourd'hui seulement deux régions sur 24, Xavier Bertrand a assuré qu'une "dynamique nouvelle" était "en train de se lever", et pas seulement en Alsace, où plusieurs enquêtes donnent le maintien de la région à droite.

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