Le "guerrier" Manuel Valls se transforme en rassembleur rassurant
Manuel Valls "se hollandise ". L’expression est de l’UMP Luc Chatel mais il est vrai que le Premier ministre a montré dimanche soir sur France 2 un nouveau visage. Finies les déclarations d’amour aux patrons, terminées les attaques contre la gauche "passéiste". Cette fois-ci le ton était serein, posé, bref, rassurant.
Le Premier ministre a confirmé ce qu’il a déjà dit à ses amis parlementaires pour tordre le cou aux rumeurs qui le donne partant après la défaite annoncée des départementales de mars. "Je ne suis pas un déserteur ", a-t-il affirmé, et "je suis là pour assumer " les responsabilités de Premiers ministre "jusqu'à la fin du quinquennat ", a-t-il dit.
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Rassurant, Manuel Valls l’est aussi sur ses relations avec François Hollande, c’est l’accord parfait. "Nous nous parlons tous les jours, nous nous voyons régulièrement, nous gouvernons ensemble ce pays ", a-t-il dit. Et non il ne s’occupe pas du congrès du parti socialiste, même s’il cajole ses soutiens.
La semaine dernière au cours d’un apéro il leur a tenu un discours très agressif, c’était un guerrier qui partait au combat. Changement de ton donc dimanche soir : "Attention de ne pas utiliser des mots d'ailleurs trop guerriers. Le pays est tellement divisé que je ressens en même temps un désir de rassemblement et nous devons y répondre ", a-t-il déclaré.
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