Manuel Valls n'a pas l’intention de quitter Matignon avant 2017
Son intervention aura duré 40 minutes. Le Premier ministre Manuel Valls s'est exprimé dimanche dans le journal de 20h de France 2. L'enjeu était d'abord politique. Manuel Valls a affirmé qu'il resterait à Matignon jusqu'à la fin du quinquennat et tant qu'il aura la confiance du président de la République, le soutien de la majorité et la capacité de changer le pays.
Il a également voulu rassurer sur ses relations avec François Hollande, basée, a-t-il dit sur "la confiance et la loyauté ". "Nous nous parlons tous les jours, nous nous voyons régulièrement, nous gouvernons ensemble ce pays ", a affirmé le Premier ministre.
Pacte de responsabilité, 35h et travail le dimanche
Il a été aussi beaucoup question d’économie. Le Premier ministre s'est dit "convaincu " que le pacte de responsabilité serait "une réussite " et a dit faire confiance à "tous les partenaires sociaux ". La moitié des salariés sera concernée par des accords de branches d'ici la fin de l'année, a-t-il espéré.
Interrogé sur les 35h, il a affirmé qu'il n'y aurait "pas de remise en cause de la durée du temps de travail ". Quant au projet de loi sur le travail le dimanche, qui prévoit d'autoriser jusqu'à 12 ouvertures par an le dimanche au lieu de 5 aujourd'hui, Manuel Valls l'a confirmé mais "il y aura forcément un débat " à l'Assemblée nationale, a-t-il déclaré.
Les causes "zadistes"
L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le barrage de Sivens, le Center Parcs de Roybon en Isère... Plusieurs projets rencontrent aujourd'hui une forte opposition de la part de militants écologistes. Manuel Valls a condamné l'usage de la violence et insisté sur la nécessité du diaolgue mais "force doit rester à la loi ", a dit le Premier ministre qui a déclaré que par ailleurs "la plupart de ces projets aboutiront ".
Le retour de Nicolas Sarkozy
Interrogé sur le retour de Nicolas sarkozy sur la scène politique, le Premier ministre a dit "respecter " l'ancien président de la République et en même temps ne pas vraiment comprendre les raisons de son retour. Selon lui, Nicolas Sarkozy "est mû par la revanche" à l'égard de François Hollande, "à l’égard de ses amis peut-être" à l'UMP, "mais surtout à l’égard des Français ".
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