"Le choix s'est porté sur moi, vous me pardonnerez de ne pas être une dame." Cette réponse de Richard Ferrand, tout juste désigné candidat de la majorité à la présidence de l'Assemblée nationale, n'est pas passée inaperçue. Il répondait à la question d'un journaliste, qui l'interrogeait sur le fait que les députés n'aient pas voté pour une femme. .@RichardFerrand candidat de LREM à la présidence de l'Assemblée : "Le choix s'est porté sur moi, vous me pardonnerez de ne pas être une dame."#DirectAN #SéminairesLaREM #Perchoir pic.twitter.com/Oyg8PliXtQ— LCP (@LCP) 10 septembre 2018Alors que l'Assemblée nationale n'a jamais été présidée par une femme, la réplique de Richard Ferrand a déclenché un début de polémique, dans un contexte où sa principale concurrente, Barbara Pompili, disait encore lundi matin incarner "un message d'audace, de renversement des codes, un message appelant à casser le plafond de verre pour les femmes"."Il va falloir faire un effort pour pardonner au monsieur la bêtise infatuée de ses propos", a écrit l'ancienne ministre du Droit des femmes, Laurence Rossignol, sur Twitter. « Vous me pardonnerez de ne pas être une dame »... Il va falloir faire un effort pour pardonner au monsieur la bêtise infatuée de ses propos. #GrandeCauseToujours https://t.co/0cauras3Qd— Laurence Rossignol (@laurossignol) 10 septembre 2018Côté politique, Henri Levréro, délégué Les Républicains dans les Pyrénées-Atlantiques, a également réagi, appelant chacun à juger de "la profondeur du mépris que cet homme a envers les autres". Plusieurs journalistes ont également manifesté leur désaccord sur le réseau social, comme la présentatrice Aurélie Casse, qui dispose de plus de 13 000 abonnés. L'Assemblée nationale a connu 245 présidents depuis 1789, tous des hommes, aucune femme. Et Richard Ferrand déclare aujourd'hui : «Vous me pardonnerez de ne pas être une dame». https://t.co/GYKehF3S7p— Aurélie Casse (@AureCasse) 10 septembre 2018L'élection du nouveau président de l'Assemblée nationale doit avoir lieu mercredi.