Après le couac sur le congé de deuil parental, les parlementaires de la majorité invités à l'Elysée
L'épisode cacophonique de jeudi dernier, le rejet à l'Assemblée de la proposition de loi visant à allonger de 5 à 12 jours le congé en cas de décès d'un enfant, a laissé des traces dans la majorité. Emmanuel Macron en est conscient, et recevra les parlementaires mardi 11 février.
L’onde de choc secoue la majorité depuis une semaine, et "cela dépasse les dix députés que l’on voit habituellement sur les chaînes d’info", reconnaît-on à Matignon. Traités par l’opposition de "Playmobil sans cœur", les députés de La République en Marche n’ont pas du tout appréciés d’être pris à revers, en quelque sorte, par Emmanuel Macron leur demandant de "faire preuve d’humanité".
Le président de la République, conscient des dégâts potentiels à quelques semaines des élections municipales, va tenter de renouer avec "ses" parlementaires en les recevant à l'Elysée mardi prochain, le 11 février.
Le gouvernement "n'a rien vu venir"
Ereintés sur les marchés, dans leur circonsciption, ils évoquent "leur honneur" en réunion de groupe, mardi en présence du Premier ministre, se décrivent en "dindons de la farce" et refusent de porter la responsabilité d’un gouvernement qui "n’a rien vu venir", selon l’aveu même d’un membre de l’exécutif.
Alors que la réforme des retraites s’enlise à l’Assemblée, que les mesures de lutte contre le communautarisme prévues pour la fin du mois pourraient susciter de nouvelles divisions, "le lien avec le Président est le dernier ciment de la majorité", confie un leader de La République en Marche.
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