Cet article date de plus de dix ans.

L'ancien collaborateur d'Alain Juppé explique pourquoi il rejoint Marine Le Pen

Dans une interview au "Journal du Dimanche", Philippe Martel explique qu'il veut "aider Marine Le Pen à parachever la transformation de son mouvement en parti de gouvernement".

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Marine Le Pen, le 9 novembre 2013 à Bergerac (Dordogne). (NICOLAS TUCAT / AFP)

Il assure que ses "opinions politiques n'ont guère varié", à part sur l'Europe. Dans un entretien au Journal du Dimanche, dimanche 10 novembre, Philippe Martel explique pourquoi il a quitté l'UMP pour rejoindre le cabinet de Marine Le Pen. "On ne trouvera pas la moindre trace d'antisémitisme ou de racisme en moi, mais je considère que l'immigration est un énorme problème", résume-t-il.

"Je crois aussi que Marine Le Pen est la mieux placée pour réduire la fracture que la terrible affaire algérienne a créée à droite. Qui parle aujourd'hui de la nation, de la souveraineté ?", feint-il de s'interroger, avant de confier son regret d'avoir voté le traité de Maastricht. "Je n'avais pas compris que la République française allait devenir un simple 'Etat membre'", regrette-t-il.

"Deux anciens ministres de droite m'ont félicité"

Quels sont ses objectifs au côté de Marine Le Pen ? "J'espère pouvoir l'aider à parachever la transformation de son mouvement en parti de gouvernement", lance celui qui a voté Nicolas Sarkozy en 2007 et 2012. Et d'expliquer que l'ambiance militante au Front lui "rappelle celle du RPR des années 1980".

Quant aux réactions de son ancienne famille politique, il assure qu'elles sont positives. "Deux anciens ministres poids lourds de droite m'ont félicité. Et je ne compte pas les ex-conseillers ministériels ou cadres du RPR qui me disent 'Comment peut-on t'aider ?", révèle-t-il. Depuis la rentrée, il est le chef de cabinet de la présidente du Front national.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.