Cet article date de plus de trois ans.

Violences faites aux femmes : le ministre de l'Intérieur annonce de nouvelles mesures pour améliorer l'accueil des femmes au commissariat

Parmi ces mesures, la présence d'un avocat au côté des femmes qui le souhaitent lors d'un dépôt de plainte et la précision des lieux tests pour les dépôts de plainte hors des hôtels de police.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Gérald Darmanin à Paris, le 7 octobre 2021. (ARTHUR NICHOLAS ORCHARD / HANS LUCAS / AFP)

Elles appellent ça la "double peine". Gérald Darmanin a annoncé jeudi 21 octobre de nouvelles mesures afin de faciliter le dépôt de plaintes pour violences conjugales ou viol, en réponse aux femmes qui dénoncent le mauvais accueil dans les commissariats. Parmi elles, la présence d'un avocat aux côtés des femmes qui le souhaitent lors d'un dépôt de plainte.

Concernant la présence d'un avocat lors du dépôt de plainte, celle-ci ne peut leur être refusée, ont souligné le ministre de l'Intérieur et la ministre déléguée, Marlène Schiappa, dans un télégramme adressé aux préfets et dont l'AFP a eu connaissance. "La qualité de traitement de ces faits doit être une priorité", soulignent-ils dans ce document.

Le ministre de l'Intérieur précise également le nom des départements où une expérimentation de prise de plainte hors les murs du commissariat ou de la gendarmerie sera menée. Il s'agira du Vaucluse, du Pas-de-Calais, de la Haute-Corse, de la Sarthe et de plusieurs arrondissements parisiens.

Un accueil à n'importe quelle heure

Les victimes doivent par ailleurs pouvoir être accueillies "à toute heure du jour ou de la nuit" dans un commissariat ou une gendarmerie si ces lieux sont ouverts au public et "dans des locaux favorisant la confidentialité et la sérénité", selon cette note des deux ministres adressées aux préfets.

Par ailleurs, "l'examen dans une unité médico-judiciaire doit être systématiquement envisagé lorsqu'une victime se présente pour dénoncer des faits d'abus sexuels" et une information sur une prise en charge psychologique doit être donnée.

Il est demandé également une information "régulière" de la victime de l'avancée de la procédure et à la hiérarchie de veiller au "bon niveau d'expérience" des policiers et gendarmes pour "la prise en charge et la conduite des auditions".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.