Remaniement : "J'ai été appelée", assure l'ancienne ministre Ségolène Royal
En réponse aux démentis de sources proches d'Emmanuel Macron, l'ex-candidate PS à la présidentielle a précisé au "Parisien" que c'est Jean-Yves Le Drian qui l'a contactée.
Ségolène Royal pourrait-elle faire partie du gouvernement de Jean Castex ? L'ancienne ministre socialiste a en tout cas assuré sur le plateau de BFMTV, dimanche 5 juillet, qu'elle avait été appelée la veille "par un proche du président de la République". "J'ai été très aimable, très respectueuse", a-t-elle ajouté, sans préciser pour quel portefeuille elle aurait été approchée.
Et l'ex-candidate PS à la présidentielle de 2007 de poursuivre : "Nous sommes face à une très grave crise économique, on sait qui je suis, ce que j'ai dit sur ce qu'il se passe en France depuis trois ans, on connaît mes convictions. Donc j'ai dit 'si c'est pour mener une politique plus sociale, plus écologiste, plus démocratique, faites-moi une proposition'."
Un texto adressé à Emmanuel Macron
Dans la foulée, une source proche de l'Elysée a assuré à franceinfo qu'aucun proche collaborateur d'Emmanuel Macron n'a appelé Ségolène Royal. Un journaliste du Monde affirme également qu'un conseiller présidentiel dément l'existence de ce coup de fil.
En revanche, selon les informations de franceinfo, elle a pu être approchée par un membre important de la majorité, sans qu'il soit missionné par le président. C'est ce qu'affirme Ségolène Royal elle-même au Parisien : elle précise que c'est avec le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qu'elle a discuté au téléphone samedi, après un échange de textos que le journal dit avoir pu consulter. Dans la foulée, l'ancienne ministre a envoyé un message écrit à Emmanuel Macron, lui proposant de la contacter.
L'équipe du nouveau Premier ministre sera connue lundi, avec la nomination d'une vingtaine de ministres et ministres délégués, a assuré une source à l'Elysée au service politique de France Télévisions, dimanche.
Mercredi, Ségolène Royal s'était déclarée prête "à mener la bataille" pour "une gauche rassemblée" lors de la prochaine présidentielle de 2022, en mettant en avant son "expérience" et son "identité écologiste".
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