Cet article date de plus de deux ans.

Pass sanitaire à l'école : "Nous ne fermons aucune hypothèse" mais "ce n'est pas ma pente", déclare Jean-Michel Blanquer

Le ministre de l'Education nationale était invité sur France Culture samedi 3 septembre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Jean-Michel Blanquer, le 26 août 2021. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

"Ce n'est pas ma pente que d'aller vers un pass sanitaire à l'école", a déclaré le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, sur France Culture samedi 4 septembre.

>> DIRECT. Nouvelle journée de mobilisation contre le pass sanitaire en France

Un pass sanitaire sera-t-il exigé pour les enseignants et les élèves à partir de 12 ans ? "Nous ne fermons jamais aucune hypothèse", répond d'abord le ministre de l'Education, "ça a été le cas depuis le début de la crise sanitaire". Les choses "varient parce que nous essayons d'être le plus adapté possible aux réalités que nous rencontrons, donc dans le futur on peut avoir ça". Mais l'instauration d'un pass sanitaire obligatoire, "ça n'est pas du tout ma tendance naturelle", insiste Jean-Michel Blanquer. Il estime que l'école "doit être ouverte à tous, respectueuse des convictions de tous", donc "l'école ne peut être excluante". En revanche, le ministre "incite énormément au vaccin", il "assume de le faire".

"Nous sommes en situation de maîtriser l'épidémie"

Interrogé sur un risque de reprise de l'épidémie après cette rentrée scolaire, Jean-Michel Blanquer assure que "personne ne peut répondre à cette question". Se référant à "des études internationales et à l'expérience que nous avons accumulée", il pense "que nous sommes en situation de maîtriser" l'épidémie "par le protocole que nous avons", et par la vaccination. Il assure que "les toutes dernières études qui viennent de sortir estiment que le variant Delta ne provoque pas des cas plus graves chez les enfants", contrairement à des craintes qui avaient été formulées

La proportion de classes fermées à cause de cas de Covid parmi les élèves "est infime", a par ailleurs assuré le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer. "On n'a qu'un très petit nombre de cas", dit-il, sans être en mesure de donner un nombre exact, quelques jours après la rentrée. Il souligne qu'à La Réunion où les élèves ont repris les cours "deux semaines avant la métropole et où la situation sanitaire est comparable, on est en ce moment un peu en dessous de ce chiffre de 0,2%". Le ministre "pense qu'à court terme on doit être dans cet ordre de grandeur". Jean-Michel Blanquer assure regarder la situation "avec beaucoup de vigilance évidemment".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.