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Interview d'Emmanuel Macron depuis Nouméa : "Je suis déçu", réagit le député LR Fabien Di Filippo

"Il y a encore plus d'urgence à l'issue de ces 100 jours qu'au début de ces 100 jours", tacle sur franceinfo Fabien Di Filippo, député Les Républicains de Moselle, après l'interview télévisée accordée par Emmanuel Macron à France 2 et TF1 le 24 juillet. L'élu estime qu'il y a un "malaise structurel dans notre pays".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le député LR de la Moselle, Fabien Di Filippo. (FRANCEINFO)

"Je suis déçu comme, je pense, énormément de nos compatriotes", réagit le 24 juillet Fabien Di Filippo, député LR de Moselle, après l'interview d'Emmanuel Macron à la mi-journée depuis Nouméa. 

Retour sur les émeutes, remaniement, loi immigration : revivez l'interview télévisée d'Emmanuel Macron au terme des "100 jours d'apaisement"

Sur les 100 jours post-réforme des retraites, le chef de l'Etat a dressé un bilan positif. Un constat en désaccord avec le député LR : "Augmentation de la dette, inflation galopante, émeutes urbaines qui traduisent plus qu'un malaise structurel dans notre pays". Pour Fabien Di Filippo, il y a donc "encore plus d'urgence à l'issue de ces 100 jours qu'au début de ces 100 jours".

Sur la responsabilisation des familles dont les enfants ont participé aux émeutes, Fabien Di Filippo estime que le gouvernement "n'est pas prêt" et prône un engagement pécuniaire : "Il faut que la responsabilité des individus qui se livrent à ces actes puisse être engagée, y compris avant l'âge de 16 ans, il faut avoir aujourd'hui une Constitution qui soit en ligne directe avec la réalité de la délinquance dans notre pays et taper au porte-monnaie des familles qui ne se préoccupent pas de savoir où sont leurs enfants passée une certaine heure le soir", lance le député LR.

Concernant la loi immigration évoquée par le chef de l'Etat, qui souhaite bâtir un texte avec les oppositions : "Ça fait un an qu'on parle de cette loi", sourit l'élu avant d'ajouter : "Vous savez ce qu'il y a de tragi-comique avec cette interview ? C'est qu'il aurait pu faire exactement la même il y a un an". Pour Fabien Di Filippo, le gouvernement est "mal à l'aise avec ce sujet" et "procrastine".

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