Emmanuelle Wargon a bénéficié de la suppression de l'ISF, mais "souhaite que le grand débat permette d'avancer sur l'équité fiscale"
Invitée de franceinfo.fr, mercredi, la secrétaire d'Etat en charge d'animer le grand débat national a une nouvelle fois défendu sa rémunération lorsqu'elle travaillait dans le privé.
"J'étais redevable de l'ISF [impôt de solidarité sur la fortune] avant sa suppression (suite au décès de mes parents), mais je ne suis pas redevable de l'IFI [impôt sur la fortune immobilière]". Invitée de franceinfo.fr, mercredi 16 janvier, Emmanuelle Wargon a répondu à toutes vos questions. Parmi les thèmes abordés : sa rémunération lorsqu'elle était cadre cadre dirigeante dans le privé.
Selon sa déclaration d'intérêts publiée sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, la nouvelle secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique a touché plus de 470 000 euros en 2018 lorsqu'elle dirigeait la communication de Danone. "Mon salaire était conforme aux salaires des cadres dans ce type de fonction, le chiffre de 2018 étant d'ailleurs un peu exceptionnel parce qu'il agrège deux parts variables sur une seule année", s'est-elle justifiée, mardi 15 janvier, sur Europe 1. Avant d'ajouter : "Je sais que c'est un niveau de revenus important, je n'ai gagné ces montants que pendant trois ans, le reste du temps j'étais au service de l'Etat et fonctionnaire."
Depuis sa nomination au sein du gouvernement, mi-octobre, Emmanuelle Wargon est régulièrement rattrapée par son passé chez Danone. Cette énarque, diplômée de la même promotion que le Premier ministre Edouard Philippe, a débuté une carrière de haut fonctionnaire avant de rejoindre le privé. A partir de septembre 2015, elle a ainsi été la directrice générale responsabilité d'entreprise, affaires publiques et communication de Danone. Celle qui est en charge d'animer le grand débat national "souhaite" justement que ce rendez-vous avec les Français "permette d'avancer sur l'équité fiscale".
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