Santé : PLFSS, campagne de vaccination, crise de l'hôpital... Ces dossiers urgents sur le bureau du nouveau Premier ministre
Le nouveau Premier ministre Michel Barnier déjà au travail. Si l'une de ses premières missions consiste à former un gouvernement capable de résister à l'Assemblée, des dossiers concrets l'attendent également notamment en matière de santé.
Un budget à voter rapidement
Parmi les urgences, il y a le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), texte très important qui fixe le budget santé de la France pour l'année prochaine (budget des hôpitaux, remboursement des médicaments...). Ce texte est en général bouclé fin septembre et voté ensuite en octobre au Parlement. Des délais très courts sont à tenir : ce sera donc une priorité du prochain gouvernement, et en premier lieu du futur ministre de la Santé.
Des campagnes de vaccination à lancer
C'est à cette période, en septembre-octobre, que le ministère de la Santé doit organiser les prochaines campagnes de vaccination. Il est notamment question de la campagne de vaccination au collège des adolescents contre le papillomavirus, de la vaccination des personnes âgées contre la grippe, le Covid et désormais le virus responsable de la bronchiolite car il existe depuis cette année deux vaccins. Il faudra aussi porter la campagne de vaccination des bébés contre la bronchiolite, qui débute dans une dizaine de jours.
Le sort de la loi sur la fin de vie à trancher
Le projet de loi sur la fin de vie a été abandonné alors qu'il était discuté à l'Assemblée au moment de l'annonce de la dissolution. Qu'en sera-t-il ? Ce sujet sera-t-il remis à l'ordre du jour par le nouveau gouvernement ? La question reste pour l'instant en suspens. Il reste par ailleurs des problématiques de santé récurrentes, à commencer par la lutte contre les pénuries de médicaments et les déserts médicaux.
Les revendications des infirmières libérales et des personnels hospitaliers à examiner
La question des infirmières libérales en colère qui réclament des hausses de leurs tarifs depuis des mois est aussi une priorité : une manifestation est déjà prévue, le 1er octobre.
Reste aussi la question de l'amélioration des conditions de travail à l'hôpital avec la promesse d'Emmanuel Macron de désengorger les services d'urgences des hôpitaux d'ici la fin de cette année. D'après les récits des principaux intéressés, notamment des urgentistes qui se sont exprimés pendant l'été, cette promesse semble difficile à tenir.
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