Retour éventuel d'un ministère de l'Immigration : "On va voir si cela va jusqu'à son terme", réagit le député RN Philippe Ballard

Selon les informations de franceinfo, Michel Barnier, le nouveau Premier ministre, réfléchit au retour d'un ministère de l'Immigration.
Article rédigé par franceinfo
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Le député RN de l'Oise, Philippe Ballard, le 2 juillet 2024 à l'Assemblée nationale. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

"On va voir si cela va jusqu'à son terme", a réagi lundi 9 septembre sur franceinfo le député RN Philippe Ballard, alors que selon les informations de franceinfo, le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, réfléchit au retour d'un ministère de l'Immigration. "Ça serait sans doute un bon signal, mais c'est un peu comme en amour, il y a des déclarations d'amour et des preuves d'amour", tempère Philippe Ballard.

L'élu RN attend que cet éventuel ministère de l'Immigration "serve à quelque chose". Il préfère "attendre des actes" ainsi que "le discours de politique générale" de Michel Barnier devant l'Assemblée nationale. Mais il assure qu'il est "urgent" que ce soit mis en place. Philippe Ballard rappelle que le Rassemblement national souhaite "un référendum sur l'immigration qui nous permettrait de changer notre Constitution, le bouclier suprême, pour nous mettre à l'abri de toutes ces jurisprudences qui nous proviennent de la Cour européenne des droits de l'homme ou de la Cour de justice de l'Union européenne".

"On jugera sur pièce"

"Avec un ministère ou sans ministère" de l'Immigration, "ce qui compte, c'est d'avoir des résultats", insiste Philippe Ballard. Il souhaite "que ce ne soit pas de l'affichage". "Il peut y avoir un bon signal envoyé, mais ce qui compte après, c'est le résultat final : qu'on mette fin à cette submersion migratoire", ajoute le député RN. "On jugera sur pièce. Et Monsieur le Premier ministre et son gouvernement seront, comme l'ont dit Jordan Bardella et Marine Le Pen, sous surveillance."

Philippe Ballard rappelle enfin que son parti souhaite "que l'on respecte les 11 millions d'électeurs qui ont fait confiance au Rassemblement national, que l'on s'intéresse aux problèmes de pouvoir d'achat, d'immigration et d'insécurité, et puis que l'on mette sur la table dans les mois qui viennent la proportionnelle pour les prochaines échéances électorales".

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