Réformes des retraites : les membres du gouvernement invités à limiter leurs déplacements publics, confirme Olivier Dussopt
Le ministre du Travail confirme ce dimanche sur France Inter qu'"il nous a été demandé de n'organiser des déplacements publics que lorsque c'est nécessaire". Et cela, assure Olivier Dussopt, parce que "nos forces de l'ordre sont épuisées" par les manifestations contre la réforme des retraites qu'il défend.
Olivier Dussopt ajoute que "cela ne veut pas dire interdire tous les déplacements". Pour lui, cette décision est "nécessaire" parce que "nos forces de l'ordre sont mobilisées tous les soirs".
"Pas faire porter la faute du désordre sur les forces de police"
Selon le ministre du Travail, "ce week-end est une belle illustration (...) avec des milliers de policiers [des gendarmes] qui doivent être mobilisés à Sainte-Soline face aux émeutiers", lors des violents affrontements de ce samedi dans les Deux-Sèvres avec des manifestants qui dénoncent l'installation de bassines. Ainsi, "il est normal de prioriser" la mobilisation des forces de l'ordre. "Ce que je trouve grave, c'est que nos forces de l'ordre soient autant mobilisées pour faire face à des phénomènes de violence", conclut-il.
Le ministre a également estimé qu'il ne faut "pas faire porter la faute du désordre sur les forces de police" après les affrontements violents à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) samedi 25 mars, qui dénonce des "violences inquiétantes". Olivier Dussopt affirme qu'il "faut faire très attention à ne pas inverser les échelles de valeur", ajoutant que "Le problème, ce n'est pas la police. Le problème, ce sont les fauteurs de trouble, les casseurs et les émeutiers".
Selon lui, "lorsqu'il y a des mauvais gestes, des fautes commises par les forces de l'ordre, il y a des enquêtes et il y a des sanctions". "Les responsables de gauche qui ont parlé pour Sainte-Soline d'une 'promenade dans les champs' alors que dans le même temps nous avons des images, des policiers qui subissent des tirs de mortier et de cocktail Molotov (...), n'inversons pas les valeurs", dénonce-t-il.
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