: Vidéo Bayrou, Ferrand, De Sarnez... Le remaniement "technique" est devenu politique
Le deuxième gouvernement Philippe ne devait connaître que quelques retouches "techniques", mais les affaires du MoDem sont passées par là.
Richard Ferrand, Sylvie Goulard, François Bayrou et Marielle de Sarnez. Quatre poids lourds du premier gouvernement Philippe ont quitté leur ministère après la victoire – moins large que prévue – de La République en marche aux législatives. Le lendemain, lundi 19 janvier, Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement, assurait que le traditionnel remaniement qui suivrait ces élections, ne serait que "technique". Mais l’affaire des Mutuelles de Bretagne (Richard Ferrand) et l’enquête sur les assistants parlementaires européens du MoDem sont venues tout chambouler.
Ferrand sauve les meubles
Le premier à ouvrir le bal des départs a été Richard Ferrand. Le ministre de la Cohésion des territoires, et fidèle de la première heure d'Emmanuel Macron, a quitté son poste à la demande du président de la République, lundi 19 juin. Le député, fraîchement réélu dans le Finistère, va finalement briguer la présidence du groupe La République en marche à l’Assemblée Nationale.
Pour les trois ministres MoDem, l’issue est moins heureuse. Sylvie Goulard, ministre des Armées a été la première, mardi 20 juin, à claquer la porte. Potentiellement visée dans l’enquête sur les assistants parlementaires, elle a préféré partir afin "de démontrer librement (sa) bonne foi et tout le travail" accompli. Mercredi 21 juin, le jour où le gouvernement Philippe II doit être annoncé, François Bayrou, ministre de la Justice, et Marielle de Sarnez, ministre chargée des Affaires européennes, ont aussi sauté du train en marche. L’ex-garde des Sceaux a évoqué un "choix personnel" qui "simplifie la situation". Ces deux derniers départs sont l’épilogue d’un remaniement qui de technique, est devenu politique.
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