En colère, les policiers ont mis la pression sur le gouvernement
Épuisés par la crise des "gilets jaunes", les policiers demandent moyens et reconnaissance. Les négociations entre les syndicats de policiers et le ministre de l'Intérieur ont repris mercredi 19 décembre.
Les négociations sont tendues, place Beauvau à Paris, entre les syndicats des policiers et le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, mercredi 19 décembre. À l'interruption de séance en soirée, aucune réelle avancée. "Ça bloque sur beaucoup de choses", confie un des représentants syndicaux. "Aujourd'hui, il n'y a rien de plus qu'hier, c'est toute la problématique. On est même revenu, de façon surprenante, à ce qui avait été dit hier", fustige Philippe Capon, secrétaire général d'UNSA Police. Depuis mercredi matin, les policiers font monter la pression. En signe de protestation, ils tournent le dos sur des photos diffusées par leur syndicat.
Des policiers en sous-effectif
Une "journée noire" dans certains commissariats comme dans les aéroports parisiens. Au guichet, la police aux frontières prend son temps pour examiner les passeports. Les files d'attente s'allongent. Partout en France, les fonctionnaires ont manifesté. Ils dénoncent les sous-effectifs chroniques et leurs conditions de travail. "On demande du matériel, que le matériel ne soit plus en dotation collective", dénonce notamment Lydia Brillant, du syndicat Alliance.
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