L'État cède 4,5% d'Engie et touche 1,53 milliard d'euros
L'État a commencé à céder ses bijoux de famille, une façon d'évoquer les parts qu'il possède dans plusieurs grandes entreprises françaises. Il vient de céder 4,5% du capital du groupe Engie pour 1,53 milliard d'euros.
Le groupe énergétique Engie ouvre le bal : l'État et en vente 4,5% du capital de l'ex GDF-Suez pour 1,53 milliard d'euros. Avec 24,1% du capital d'Engie, l'État reste le premier actionnaire. Une première vente, début du plan de cession de participations de l'État. Aujourd'hui actionnaire dans plus de 1 800 entreprises pour un montant de 100 milliards d'euros. Mais le désengagement de l'État devrait rester partiel.
"Il n'y aura pas de privatisation complète"
En effet, d'après l'économiste Christpohe Dembik, "Il n'y aura pas de privatisation complète, tout simplement parce que ce n'est pas dans l'intérêt de l'État. Il y a bien sûr un intérêt stratégique à rester et contrôler les entreprises qui sont importantes pour l'économie française, mais aussi tout simplement parce que les prises de participation de l'État sont complètement rentables". Parmi les participations ciblées, La Française des jeux, où l'État possède 2 milliards, Renault, 4,6 milliards, Aéroports de Paris, 7 milliards, et enfin Orange, pour 9 milliards. Après Engie, d'autres cessions partielles devraient être annoncées dans les prochaines semaines.
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