Elections municipales : visualisez en un gif l'évolution du score du Rassemblement national entre 2014 et 2020
Le parti de Marine Le Pen a repris ses principales villes dès le premier tour mais ne semble pas en mesure de remporter de nombreuses nouvelles communes.
Le Rassemblement national reste sur ses fondamentaux. Dimanche 15 mars, lors du premier tour des élections municipales, le parti de Marine Le Pen a repris ses principales villes mais le score de ses nombreuses listes présentées dans l'ancien bassin minier, dans les Hauts-de-France, ne semble pas suffisant pour remporter de nouvelles communes. Reste les fiefs du parti : le maire sortant d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais, 26 400 habitants), Steeve Briois, rempile en 2020 pour un deuxième mandat avec un triomphal 74,21%. A Béziers (Hérault), le maire sortant Robert Ménard, soutenu par le RN et partisan de "l'union des droites", est aussi largement réélu (68,74%).
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Le seul gros coup du RN pourrait venir de Perpignan, où le député RN Louis Aliot vire largement en tête au premier tour avec 35,65% des voix. La capitale catalane pourrait devenir la première ville de plus de 100 000 habitants à tomber dans l'escarcelle du RN. Mais va-t-il confirmer ce score dans une semaine ? "Quand on voit comment ça s'est passé aujourd'hui, je ne vois pas comment on pourrait tenir un second tour", a déclaré Louis Aliot, à propos de l'épidémie de coronavirus.
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